Commencer sa généalogie
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Vous commencez votre généalogie? Vous avez des ancêtres à Genève et aux alentours? Voici quelques liens et informations qui pourront vous être utiles:
- Vos ancêtres sont peut-être déjà sur l’arbre de notre Société. Pour le savoir, faites une recherche depuis notre page : Rechercher une personne
- Si vous faites des recherches concernant le Canton de Genève, référez-vous aux Archives d’Etat de Genève, qui disposent d’une liste des généalogies imprimées et qui vous donnent des conseils pour mener des recherches généalogiques dans leurs locaux.
- Consultez également les documents, tels que répertoires et registres, mis en ligne par les Archives d’Etat de Genève. Cette base de données est enrichie régulièrement de nouveaux registres fraîchement numérisés. (Base Adhémar)
- Pour des recherches sur des personnes récentes, les Archives d’Etat de Genève ont limité l’accès à l’information en raison de la législation sur la protection des données, en lien avec celle sur l’état-civil. Veuillez vous référer au site du Canton de Genève.
- Si vous devez mener des recherches dans d’autres cantons, nous vous conseillons de vous rendre sur les sites des archives des cantons concernés ainsi que sur celui de la Société Suisse d’Etudes Généalogique qui vous explique Comment faire des recherches généalogiques en Suisse
- Nous vous recommandons de visiter notre page des liens qui vous renverra sur d’autres sites d’archives et de Sociétés suisses et étrangères.
Finalement, bien que nous ne fassions pas de recherches, il vous est toujours possible de nous contacter en envoyant un courriel à contact@gen-gen.ch
N’oubliez pas que nous sommes une association animée par des bénévoles, en nombre très restreint. Ainsi, vos requêtes peuvent ne pas se voir satisfaites immédiatement. Les demandes de photographie d’actes dans des registres non encore numérisés et mis en ligne, ne devront pas excéder deux actes. Comme cela nécessite le déplacement d’un bénévole aux Archives de la Terrassière, ouvertes au public selon un horaire très restreint, nous regroupons deux ou trois fois par année les recherches que nous effectuons pour les personnes pouvant justifier de ne pas être en mesure de se déplacer elles-mêmes pour consulter personnellement les actes en question. Aucune réponse ne sera donnée à des demandes concernant des personnes vivantes. Il en est de même de celles nées, ou s’étant mariées ou étant décédées dès le 1.1.1900. Nous rappelons enfin que la SGG ne bénéficie d’aucune subvention et ne vit que par les cotisations de ses membres lesquelles sont employées à la mise à disposition, l’enrichissement et l’entretien de l’arbre unique à destination de ses seuls membres. C’est pour cela que les cotisations de ces derniers nous sont indispensables à mobiliser les fonds nécessaires pour couvrir nos dépenses informatiques.
Vous souhaitez initier vos enfants à la généalogie ? Voici une piste : Association les jeunes et la généalogie
Dates limites pour les recherches en Suisse (dates fixes et non plus coulissantes) et lieux auxquels s’adresser :
Evènement | Période |
Naissance | 1.1.1900 -> aujourd’hui |
Mariage | 1.1.1960 -> aujourd’hui |
Décès | 1.1.1930 -> aujourd’hui |
Services d’Etat-civil cantonaux, arrondissements d’état-civil, mairies. Des demandes écrites (formulaires en ligne) doivent être adressées à l’autorité compétente en justifiant de son lien de filiation directe avec les personnes concernées. La délivrance de renseignements sous forme d’extrait d’état-civil est soumise à émoluments. Il n’y a pas de droit d’accès au registre proprement dit. Dès 2004, seule une base de données d’état-civil unique, fédérale, est tenue (Infostar). Il n’y a donc plus de registres, ni de livrets de famille.
Évènement | Période |
Naissance | 1876 -> 31.12.1899 |
Mariage | 1876 -> 31.12.1929 |
Décès | 1876 -> 31.12.1959 |
Services des Archives cantonales. Se renseigner et le cas échéant contacter encore les services d’Etat-civil, pour le cas où les registres n’auraient pas encore été transférés aux archives cantonales.
Evènement | Période |
Naissance | … -> 1875 |
Mariage | … -> 1875 |
Décès | … -> 1875 |
Services des Archives cantonales, archives religieuses des diocèses et paroisses, etc
Quelques conseils liminaires
Pour commencer, recueillez des renseignements auprès de votre entourage familial.
Interrogez les aînés avant qu’il ne soit trop tard et confrontez leurs récits aux données objectives que vous possédez déjà.
Conservez systématiquement et classez les documents familiaux comme les livrets de famille, les Bibles (qui contiennent parfois des renseignements sur les mariages et baptêmes), les documents d’identité, les actes de naturalisation, les livrets militaires, les certificats de baptême ou de confirmation, les permis d’établissement, notamment.
Si vous possédez des photos anciennes, renseignez-vous auprès des vivants sur l’identité des personnes qui y figurent et noter leurs noms au dos des documents (au crayon gris afin de ne pas détériorer ces derniers). Scannez des portraits que vous insérerez dans votre logiciel. Essayez dans la mesure du possible de faire figurer des photos d’un même individu à différents âges de sa vie. Ne détruisez jamais des documents scannés. Il est si facile de perdre des données numériques !
En matière de généalogie, c’est toujours le nom de famille (patronyme) porté à la naissance qui fait foi. En cas de changement de patronyme subséquent (par reconnaissance, adoption, ou encore mariage pour les femmes), mentionnez le nouveau nom en note. Reproduisez tous les prénoms, même si ceux-ci n’ont jamais été utilisés.
Commencez vos recherches par les personnes contemporaines puis remontez dans le temps. Au début et faute d’archives personnelles, il faudra vous adresser à l’Office d’Etat-civil de la commune suisse d’origine des personnes concernées. Vous devrez alors justifier de votre lien de filiation directe avec les personnes au sujet desquelles vous désirez obtenir des informations. Vous devrez en outre vous acquitter d’un émolument en vue de la délivrance d’un extrait de registre d’état-civil. Ensuite, vous poursuivrez vos recherches aux archives cantonales dans les registres du début du XXème siècle, ou éventuellement en ligne, pour autant que les actes soient disponibles à la consultation. Pour les périodes plus anciennes, c’est toujours aux archives cantonales ou en ligne, que vous pourrez accéder aux documents (microfilmés ou numérisés) des registres d’état-civil ou paroissiaux. La date la plus lointaine varie d’une paroisse à l’autre, en fonction de la qualité des documents et de leurs conditions de conservation jusqu’à nos jours, de leur éventuelle destruction (accidentelle ou volontaire), disparition, etc. Pouvoir remonter jusqu’au XVIe siècle est relativement chose courante en Suisse, tant les paroisses sont nombreuses à avoir commencé à tenir des registres peu de temps après l’adoption de la Réforme. Toutefois, la lecture de ces actes peut s’avérer difficile pour qui n’est pas rompu aux écritures et abréviations anciennes.
De manière générale :
Armez-vous de patience et soyez organisés. Tenez un livre de bord de l’état de vos travaux. Cela facilite grandement le poursuite de recherches interrompues après un certain temps, et le passage d’une branche à une autre. Ayez toujours en tête que faire sa généalogie est un travail de longue haleine qui se déploie sur des années. Des recherches qui n’ont pas abouti antérieurement peuvent être couronnées de succès plus tard, ce d’autant que les sites de généalogie s’enrichissent constamment de nouvelles données.
Pour ce qui est de la Suisse, attendez-vous à trouver des conditions d’accès aux sources généalogiques très différentes d’un canton à l’autre, mais aussi à devoir lire des actes en latin (archives religieuses des cantons catholiques) et dans les trois langues officielles.
Pour les mariages et les baptêmes, prenez note du nom des témoins, parrains et marraines. Pour les décès, mentionnez le nom du déclarant. Ces personnes sont souvent des proches, frères, sœurs, oncles, tantes, voire aïeuls des personnes concernées par l’évènement. Ceci vous permettra de confirmer ou infirmer l’identité de quelqu’un au sujet duquel vous ne disposez que de peu d’informations. En dehors du strict cadre familial, les personnes en question témoignent aussi du niveau social de l’individu concerné et de sa famille. Prenez également le soin de noter systématiquement les professions ou charges, comme elles apparaissent dans les actes. Répertoriez tout autre évènement ou situation. Vous pourrez ainsi enrichir votre généalogie et proposer la contextualisation de l’existence de chaque individu qui la compose.
Les lieux où se sont déroulés les événements sont aussi importants. De la même manière, structurez vos données et évitez les abréviations. Par exemple, pour Genève, précisez s’il s’agit de la ville ou simplement du canton en distinguant « Genève, Genève, Suisse » de « Genève, Suisse ». Consignez les anciennes dénominations, les lieux-dits, données qui vous aideront à retrouver précisément où vivaient vos ancêtres sur le territoire d’une paroisse.
Relevez précisément les sources des informations et conservez-les. Vous risquez d’avoir besoin de vous y référer ultérieurement. Pratiquez volontiers la saisie écran des sources consultées en ligne et importez la capture d’écran comme média. Faites figurer le degré de fiabilité de la source. Si un acte contient une erreur (eh oui, cela se produit !) que vous êtes en situation de pouvoir démontrer, expliquez-la dans une note afin que l’information ne se perde pas.
Il est recommandé de saisir sa généalogie au moyen d’un logiciel spécialisé. Il y en a de toutes sortes et à tous prix y compris gratuits. Veillez à sa compatibilité avec votre ordinateur et assurez-vous qu’il puisse exporter des données en format GEDcom.
Avant de saisir beaucoup de personnes, faites un petit essai avec quelques dizaines d’individus. Ceci vous permettra de vous familiariser avec les fonctions du logiciel et surtout de définir pour vous la manière dont vous allez saisir les renseignements. Il est important de décider des conventions auxquelles vous vous tiendrez pour toute votre généalogie, par exemple, pour ce qui concerne les références aux sources, aux lieux des évènements, etc. Evitez dans toute la mesure les abréviations personnelles que vous êtes seuls à pratiquer, alors qu’une généalogie est en principe destinée à être immédiatement comprise par d’autres personnes. Sans ce galop d’essai, vous risquez d’être contraints de revoir la manière de procéder et de devoir recoder vos informations de façon rétroactive. Ne craignez jamais d’être trop précis.
Evitez de mettre des renseignements trop intimes sur les personnes vivantes, comme des données sur leur santé, leur adresse, téléphone, code d’accès, etc. Bannissez les considérations sur le caractère, la morale et tous autres jugements.
Plus vous connaîtrez l’histoire et la sociologie des époques et des lieux dans lesquels vivaient vos ancêtres, plus vos recherches seront facilitées et les informations recueillies seront nombreuses, comprises et intégrées. Intéressez-vous également à la géographie des paroisses qui expliquent aussi les lieux de peuplement et les déplacements des individus. Ne croyez pas qu’à des époques reculées, les personnes n’étaient pas mobiles.
Si vous agissez en qualité d’archiviste de la famille, faîtes connaître à vos proches l’état de vos recherches et organisez la transmission de ses dernières afin qu’elles vous survivent. Une généalogie de milliers d’individus sur un logiciel d’un ordinateur auquel plus personne ne peut accéder est un désastre. Des sauvegardes externes régulièrement actualisées sur un support non verrouillé doivent être envisagées et annoncées comme telles à une personne de confiance. Dans le même ordre d’idées, essayez de trouver un successeur à vos travaux.
Protection des données :
La loi suisse sur la protection des données interdit de rendre publiques des données personnelles comme les noms des personnes vivantes et leurs liens de parenté, ainsi que tous les événements intimes qui leurs sont rattachés, ceci sans le consentement des personnes concernées. Cette loi est applicable aussi dans le cercle familial. Prenez donc soin de demander l’accord des personnes de votre entourage pour votre propre généalogie si vous entendez la diffuser. En donnant accès à votre généalogie, ne divulguez jamais à des tiers des situations intimes qui ne seraient connues que de vous seul ou d’un nombre limité de personnes à l’exclusion des personnes concernées. L’intérêt généalogique doit être satisfait de manière responsable.