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Société Genevoise de Généalogie

Standards et explications

La diversité des sources des informations qui nous sont transmises nous ont amené à mettre en place des standards et des normes spécifiques à l’arbre de la SGG.  Comme tous standards ils peuvent être sujets à discussion mais nous avons jugé indispensable, pour une bonne compréhension des informations, d’harmoniser ces dernières dans toute la mesure du possible.  

Vous pouvez aussi vous référer aux consignes de préparation d’une généalogie publiées dans le document suivant :    Consignes de standardisation

Standard pour les prénoms et noms

Prénoms :

  • A par quelques exceptions pour des personnages célèbres, les prénoms composés (séparés par un tiret) ne sont apparus qu’au cours du XXème siècle. 
  • L’ordre des prénoms est généralement celui de la naissance mais si le prénom usuel n’est pas le premier, celui-ci est placé en tête de la liste des prénoms.

Noms :

  • Seuls les noms sont écrits en majuscules.
  • Dans le cas où l’orthographe d’un nom n’a pas pu être déterminé, on note les différents noms séparés par le mot  » ou  » 

Standard pour les prénoms et noms inconnus

Prénoms inconnus : Pour un garçon : Nn , pour une fille : Ne,  pour sexe inconnu : N

Nom inconnu : N

Standard pour les lieux

Langue : Pour les lieux qui ont des noms différents selon la langue (p.ex Bienne/Biel ou München/Munich), c’est toujours la version française qui est retenue.

Dénomination : C’est  la dénomination actuelle qui est indiquée (Saint-Pétersbourg et non Leningrad), ceci afin de s’affranchir des dates auxquelles les noms ont changé.

Région/Pays : C’est toujours la localisation actuelle du lieu qui est indiquée. (p.ex Allemagne à la place de Prusse)

Dates

Approximation : Lorsque que les dates sont inconnues et pour avoir une idée de la période à laquelle les personnes ont vécu nous effectuons une approximation de la date de naissance. Cette date est préfixée par « Approx. »

Calendrier : Sauf indication particulière, les dates sont exprimées en calendrier Grégorien.

IMPORTANT : Le passage du calendrier julien au calendrier grégorien varie d’un pays à l’autre. Voir la page : Passage calendrier sur Wikipedia .

Pour la Suisse, varie selon les cantons :

  • Les premiers furent 7 cantons catholiques qui passèrent du  au 
  • Pour les derniers du  au 12 janvier 1701.
  • Certains villages conservèrent le calendrier julien jusqu’en 1812.

Pour les dates en calendrier républicain, voici le lien pour la conversion


 

Indépendamment des standards il nous parait intéressant d’apporter quelques explications sur les différences entre les

Bourgeois, Habitants, Natifs Citoyens à Genève

…. Depuis 1549, les nouveaux venus sont enregistrés dans le Livre des habitants, avec leur nom, leur lieu d’origine, parfois leur métier. Dans les premières années du Refuge, entre 1550 et 1560, il suffit d’être protestant pour avoir le droit de demeurer en ville. Puis peu à peu les conditions se restreignent et, dés 1572, il faut avoir l’approbation du Petit Conseil et présenter certaines garanties matérielles. Au XVIe siècle, le statut d’habitant donne droit de vivre à Genève, d’y acquérir des biens et d’y pratiquer tous les métiers à l’exception des professions libérales. (Les enfants des habitants sont des natifs : Ils disposent des droits économiques et politiques restreints. Ils peuvent devenir bourgeois s’ils achètent le droit de bourgeoisie. Les enfants des bourgeois seront citoyens, à conditions toutefois qu’ils soient né en ville. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, le droit de bourgeoisie coûte en 50 et 100 florins; il atteindra plus de 8’000 florins au milieu du XVIIIe siècle). Pour jouir de droits politiques – participer au Conseil général et être éligible au Conseil des Deux-Cents-, il faut être bourgeois. Dans les années qui suivirent l’établissement de la Réforme, le magistrat est généreux et accorde souvent gratuitement la bourgeoisie à ceux qui peuvent contribuer au renouveau religieux et à l’essor de la cité. Dés 1537, la Seigneurie témoigne volontiers sa reconnaissance envers ceux qui « ont servi pendant la guerre » et s’attache la fidélité de maçons qui travailleront aux fortifications, d’artisans qui s’engagent « à enseigner leur métier aux enfants de l’Hôpital », de médecins, de maîtres d’école, de joueur de fifre ou de trompette, d’un chantre ou même d’un bourreau. Après le triomphe de Calvin en 1555 et la création du Collège et de l’Académie quatre ans plus tard, la bourgeoisie sera presque toujours accordée gratuitement aux juristes, pasteurs, régents et professeurs.

Source : Histoire de Genève Tome 2 « de la cité de Calvin à la ville Française (1530-1813) » pages 29-30. Corinne Walker. Editions Alphil. Collection Focus 2014