William MARTIN

1888 - OUI

• Nom	William MARTIN  [1, 2]
  Naissance	20 02 1888  [1, 2]
  Sexe	M
  Nationalité	Suisse
  Profession	Ecrivain
  Décès	OUI
  ID personne	I176641	Arbre principal de la SGG

  
  

  Conjoint(e)	Germaine Berthe POCHELON,   n. 30 12 1888, Genève, Genève, Suisse ,   d. OUI
  Mariage	29 08 1913	Le Petit-Saconnex, Genève, Genève, Suisse   [1, 2]
  Enfants	+ 1. François MARTIN
  ID Famille	F71783	Feuille familiale

  
  

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  Biographie Notes Pierre Roehrich Contacter Famille originaire de Marignac en Diois (Dauphiné), bourgeoise de Perroy (Vaud) en 1701. Un de ses rameaux a été naturalisé genevois en 1859. William Louis est Dr en droit, correspondant à Berlin du Journal des Débats et du Journal de Genève 1909-1914, correspondant du Journal de Genève à Paris 1915-1916, rédacteur politique au Journal de Genève 1917-1919, conseiller politique au BIT 1920, directeur adjoint du bureau de la presse de la SDN 1921; rédacteur pour la politique étrangère au Journal de Genève 1924, privat-docent à l'Université. Collaborateur de la Semaine littéraire, de la Revue de Genève, des Cahiers protestants. Principales publications: La situation du catholicisme à Genève 1865-1907, 1909; La crise politique de l'Allemagne contemporaine, 1913; Sur les routes de la Victoire, 1916; La Suisse et le Congrès, 1919; Histoire de la Suisse, 1927. (DHBS) La critique a vu dans l'Histoire de la Suisse de William Martin, qui en est maintenant à sa quatrième édition, une brillante oeuvre de synthèse "qu'on lit avec autant de plaisir qu'un roman, mais avec plus de profit". Elle a aussi relevé que ce livre écrit il y a plus de trente ans, loin d'être dépassé par les événements, semble daté d'hier: "Ce raccourci de notre histoire nationale, qui nous rappelle à chaque page combien la tolérance est difficile et à quel prix les hommes doivent la payer, est une raison de ne pas désespérer de l'Europe". Le meilleur portrait psychologique de William Martin - journaliste, historien et professeur - est sans doute celui qu'il a brossé lui-même le 31 janvier 1933 lors d'une manifestation organisée en son honneur à Genève au moment où il quitte le Journal de Genève pour prendre la chaire d'histoire de l'Ecole Polytechnique fédérale; pendant des années, il avait défendu dans les colonnes de ce journal l'idéal de coopération internationale et le Pacte de la Société des Nations en tant qu'instrument de paix. Répondant aux éloges qui venaient de lui être adressés, William Martin dit simplement: "Mon privilège dans la vie a été, à diverses reprises de ma carrière d'être un trait d'union. On a rappelé mes origines huguenotes. Je crois que je trahirais la mémoire de mes parents si je ne rappelais pas que j'ai aussi des origines catholiques et que je me suis trouvé, par la force des circonstances, être un trait d'union entre deux Genève, la Genève protestante et la Genève catholique. Pendant la guerre de 1914-1918, j'ai participé à la fondation de la Nouvelle Société Helvétique, et j'ai fait un gros effort pour être un trait d'union entre deux Suisse: romande et alémanique. Plus tard, j'ai été quelquefois un trait d'union entre ces deux Genève: celle du passé et celle de l'avenir, la Genève suisse et la Genève internationale." (extrait du texte de présentation de la quatrième édition, Payot 1959, premier rabat de la couverture)

  
  

• Sources

  [S0002670] Informations transmises par Pierre Roehrich. Famille ROEHRICH, importé le 4 janv. 2007 [S0001934] Informations transmises par Roger Rosset, Pierre Roehrich, Philippe Estoppey. Importé le 4 janv. 2007